Skip to main content

De nombreuses initiatives dirigées par des jeunes autochtones contribuent à la réalisation des Objectifs d’Aichi pour la diversité biologique, et lorsqu’elles bénéficient d’un soutien, elles sont susceptibles de donner lieu à des changements positifs et à des innovations au sein des communautés.

Cela nous est apparu clairement lors d’une série de séminaires-ateliers dirigés par des jeunes et consacrés au rôle de la jeunesse autochtone dans le leadership environnemental, que nous avions organisés pour des lycéens dans les communes de Besao et Sagada dans la Région de la Cordillère, aux Philippines. Le projet était soutenu par le programme Indigenous Leaders’ Conservation Fellowship de Conservation International. Les ateliers comprenaient des sessions consacrées à la richesse de la diversité biologique des Philippines, des présentations d’études de cas sur des projets environnementaux pilotés par des jeunes dans le pays, et des conseils au sujet de la planification et de la gestion de projets de défense de l’environnement. Les étudiants ont ensuite formé des groupes et ont été chargés de développer leurs propres initiatives, qu’ils ont ensuite dû présenter au groupe.

Des lycéens partagent des idées de projets environnementaux à mettre en place localement. Photo : Paulo Kim.
Auteure/Auteur
  • Josefa Cariño Tauli, Ibaloi-Kankanaey, Philippines
Écosystèmes
  • Forêts tropicales
Thèmes
  • Savoirs, culture et spiritualité
Type
  • Forme courte
Date
  • Cette étude de cas fait partie de LBO-2, publié initialement en 2016.
L’école des traditions vivantes de Wangal.

Chacun a proposé des projets remarquables apportant des solutions à des problèmes environnementaux. Les projets allaient des chansons écrites dans la langue autochtone sur les effets du changement climatique, aux jardins et serres pour la culture des plantes médicinales autochtones, et aux ballades guidées dans la nature dans les environs de la commune.

Les ateliers ont révélé que les jeunes participants autochtones avaient pris à cœur leur rôle d’héritiers des terres, ressources, connaissances et valeurs qui leur ont été transmises par leurs ancêtres, des connaissances et des valeurs sur lesquelles nous comptons beaucoup pour réaliser notre vision 2050, et qui ont un fort potentiel en termes de solutions innovantes et sensibles aux aspects culturels face aux nouveaux problèmes environnementaux. L’initiative est appelée « Project Tawid » —tawid est un mot kankana-ey qui signifie « patrimoine », et de nombreux jeunes autochtones savent et apprécient le fait que nos terres, nos ressources et notre culture constituent notre patrimoine ancestral, que nous transmettons aux générations suivantes.