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Les peuples autochtones ont des savoirs traditionnels et ancestraux qui les ont aidés à étudier le comportement du climat, des précipitations et des éventuelles sécheresses.

Cela les aide à prendre des décisions et à adopter les mesures nécessaires pour l’adaptation et l’atténuation face aux changements climatiques, afin d’éviter les effets néfastes des inondations, des sécheresses et des maladies des végétaux qui pourraient mettre en péril la sécurité alimentaire.

Au Guatemala, des signes peuvent être lus par les anciens autochtones, par exemple :

  • racines du maïs visibles pendant les mois d’hiver : comme tous les êtres vivants, les plantes perçoivent les vibrations de l’univers et les transmettent aux autres êtres de différentes manières. Sur le maïs, si les racines sont plus hautes que la normale sur la tige, elles annoncent que l’hiver suivant sera très venteux (ouragans et/ou tempêtes) ;
  • le nid du chorcha : oiseau jaune à ailes noires, le chorcha (Oriolus oriolus) fait son nid en forme de sac. Lorsqu’il prépare un nid plus long que la normale, c’est le signe que le début de l’hiver entraînera un retard dans les systèmes de plantation des agriculteurs.

 

Agriculteur kaqchikel s’occupant de ses cultures. Photo : Latitude Stock.
Auteure/Auteur
  • Ramiro Batzín, Peuples autochtones Maya Kaqchikel, Sotz’il
Écosystèmes
  • Forêts tropicales
Thèmes
  • Savoirs, culture et spiritualité
Type
  • Forme courte
Date
  • Cette étude de cas fait partie de LBO-2, publié à l’origine en 2020.