Pendant 140 ans, la tribu locale māori (iwi) de Whanganui dans l’Île du Nord, en Nouvelle-Zélande, a lutté pour la reconnaissance de sa rivière en tant qu’ancêtre.
En 2017, la rivière a obtenu les mêmes droits juridiques qu’un
être humain 1 Gerrard Albert, le principal négociateur de la tribu Whanganui, explique :
« Nous avons adopté cette approche parce que nous considérons, et avons toujours considéré, la rivière comme un ancêtre. Nous avons combattu pour trouver un rapprochement dans la loi afin que tous puissent comprendre que selon nous, traiter la rivière comme une entité vivante est ce qu’il convient de faire, comme un tout indivisible, au lieu du modèle traditionnel des 100 dernières années qui la traitait sous l’angle de la propriété et de la gestion.
Nous pouvons retracer notre généalogie aux origines de l’univers, et plutôt que d’être les maîtres du monde naturel, nous en faisons partie. Nous voulons que ce soit le point de départ de notre vie. Et il ne s’agit pas d’une utilisation de la rivière contraire au développement, ou anti-économique, mais elle repose sur le point de vue que la rivière est un être vivant, et envisage son avenir selon cette croyance fondamentale. »
Gerrard Albert, le principal négociateur de la tribu Whanganui
Auteure/Auteur
- Gerrard Albert
Écosystèmes
- Forêts tempérées
Thèmes
- Gouvernance
Type
- Forme courte
Date
- Cette étude de cas fait partie de LBO-2, publié à l’origine en 2020.
References
- Fried, D. (2019) The River is Me. Washington D.C.: The Atlantic. Dipsonible sur : https://www.youtube.com/watch?v=YQZxRSzxhLI
–
Ainge Roy, E. (2017) ‘New Zealand river granted same legal rights as human being’. The Guardian. Londres: Guardian Media Group. Disponible sur: https://www.theguardian.com/world/2017/mar/16/new-zealand-river-granted-same-legal-rights-as-human-being